Glossaire du Parachutisme

Dictionnaire complet de plus de 100 termes techniques du parachutisme, de la chute libre et du matériel. Guide pour débutants et parachutistes confirmés.

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Comprendre le vocabulaire du parachutisme

Le parachutisme possède son propre vocabulaire technique issu de décennies d'évolution de la discipline. Ce glossaire complet regroupe plus de 100 termes essentiels pour comprendre le matériel, les techniques, les manœuvres et les procédures de sécurité.

Que vous prépariez votre premier saut en tandem, que vous suiviez une formation PAC, ou que vous soyez simplement curieux du fonctionnement technique du parachutisme, ce dictionnaire vous apporte des définitions claires et précises de chaque terme.

Les définitions couvrent tous les aspects : équipement (parachute, harnais, AAD), positions de chute libre (arche, freefly, track), manœuvres (flare, spiral, hook turn), disciplines (formation, wingsuit, base jump), et procédures de sécurité (secours, RSL, vérifications pré-vol).

Ce glossaire est particulièrement utile pour déchiffrer les briefings des instructeurs, comprendre les manuels techniques du matériel, ou échanger avec des parachutistes expérimentés. Consultez également notre page tarifs pour réserver votre baptême sur nos zones de saut à Gap, Embrun, Briançon ou Sisteron.

A

AAD (Automatic Activation Device)

Dispositif de sécurité électronique qui ouvre automatiquement le parachute de secours si l'altitude et la vitesse descendent en dessous de seuils critiques (généralement 750m à 35 m/s). Le Cypres est le modèle le plus répandu. Batterie changée tous les 4 ans, étalonnage annuel obligatoire.

Accélération

Phase initiale de la chute libre où le parachutiste passe de 0 à 200 km/h en environ 10 secondes. L'accélération verticale diminue progressivement jusqu'à atteindre la vitesse terminale constante.

Aller-retour (Slider)

Dispositif en tissu placé sur les élévateurs qui ralentit l'ouverture du parachute en regroupant temporairement les suspentes. Descend le long des élévateurs pour permettre l'ouverture progressive de la voile et éviter une ouverture brutale.

Altitude de largage

Hauteur à laquelle les parachutistes quittent l'avion, généralement entre 3000 et 4000 mètres pour le saut tandem, jusqu'à 4500m pour le parachutisme sportif. Plus l'altitude est élevée, plus la chute libre est longue.

Altimètre

Instrument mesurant l'altitude, porté au poignet ou sur le harnais. Deux types : barométrique (mesure la pression atmosphérique) et numérique (affichage électronique). Indispensable pour savoir quand ouvrir le parachute.

Arche (Position)

Position de base en chute libre : dos cambré, bras et jambes légèrement écartés, tête relevée. Cette position assure une stabilité optimale et permet de contrôler la trajectoire. Enseignée dès le premier saut PAC.

Atterrissage

Phase finale du saut où le parachutiste touche le sol. Peut se faire debout (atterrissage de précision), assis ou en roulé-boulé selon le vent et la compétence. Zone d'atterrissage généralement plate et dégagée.

B

Badin (Vent relatif)

Vitesse de déplacement de l'air par rapport au parachutiste. En chute libre, le vent relatif est vertical à 200 km/h (vitesse terminale). C'est ce vent qui permet de "voler" et manœuvrer en chute libre.

Ballon (Gonfler)

Technique d'atterrissage consistant à tirer fort et rapidement sur les deux commandes juste avant de toucher le sol pour ralentir la descente verticale. Timing crucial : trop tôt et on remonte puis on retombe, trop tard et on s'écrase.

Barrel roll

Figure acrobatique consistant à effectuer une rotation complète autour de l'axe longitudinal (tonneau) en chute libre. Nécessite une bonne maîtrise de la chute et génère des sensations intenses de rotation.

Base jump

Saut en parachute depuis un objet fixe (Building, Antenna, Span/pont, Earth/falaise). Discipline extrême et dangereuse : altitudes basses (50-300m), temps d'ouverture réduit, pas de parachute de secours. Interdit en France sauf autorisation.

BEES / DEJEPS

Brevet d'État d'Éducateur Sportif ou Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport. Diplôme professionnel obligatoire pour enseigner le parachutisme en France et emmener des passagers en tandem.

Box (Boîte)

Zone rectangulaire virtuelle tracée au sol autour de la zone d'atterrissage. Le parachutiste doit naviguer pour rester dans cette box et atterrir précisément au centre (cible). Essentiel en compétition de précision d'atterrissage.

Break (Freiner)

Action de tirer sur les commandes (freins) pour ralentir la vitesse horizontale du parachute. Utilisé en approche finale d'atterrissage, en vol lent pour éviter un obstacle, ou pour effectuer des manoeuvres précises.

Brevet A, B, C, D

Progression de qualification FFP pour parachutistes solo. Brevet A (15 sauts), B (30 sauts + examen), C (60 sauts + capacités avancées), D (200 sauts + qualification instructeur possible). Chaque brevet ouvre de nouvelles autorisations.

C

Canopy (Voile)

Partie textile du parachute qui se gonfle d'air pour créer une portance aérodynamique. Les voiles modernes sont rectangulaires (ailes volantes) plutôt que rondes, offrant maniabilité et contrôle directionnel.

Cellules

Compartiments formés par les cloisons internes de la voile. Une voile tandem compte généralement 9 à 11 cellules. L'air entre par le bord d'attaque et remplit les cellules pour donner à la voile sa forme d'aile.

Chute libre

Phase du saut où le parachutiste est en chute avant l'ouverture du parachute. En réalité, ce n'est pas une chute libre pure car la résistance de l'air freine la chute. Vitesse stabilisée à 200 km/h (vitesse terminale).

Cypres

Marque leader d'AAD (Automatic Activation Device) fabriqué en Allemagne. Système électronique ultra-fiable qui ouvre le parachute de secours en cas de descente rapide à basse altitude. Équipe plus de 90% des parachutes dans le monde.

Commandes (Freins)

Poignées reliées au bord de fuite de la voile par des suspentes de commande. Tirer la commande droite fait tourner à droite, la gauche fait tourner à gauche, tirer les deux fait freiner et descendre plus lentement. Contrôle principal du parachute.

Container (Sac)

Sac dorsal rigide contenant le parachute principal et le parachute de secours. Équipé de rabats fermés par des aiguilles et goupilles de sécurité. Le container tandem est plus grand (deux personnes) et équipé de 4 points d'attache pour le harnais passager.

Coupe (Cut-away)

Procédure d'urgence consistant à se séparer du parachute principal défectueux en tirant la poignée de largage. Le parachute principal est largué et tombe au sol. Le parachutiste ouvre ensuite le parachute de secours.

Croix (Position)

Position en chute libre où le parachutiste écarte les bras et les jambes en forme de croix ou X. Position stable et facile à maintenir pour les débutants. Permet de ralentir légèrement la chute (190 km/h au lieu de 200).

D

Décrochage

Perte de portance de la voile lorsque l'angle d'attaque devient trop important (commandes tirées à fond trop longtemps). La voile arrête de voler et descend rapidement verticalement. Récupération : relâcher les commandes progressivement.

Déploiement

Phase où le parachute sort du container et commence à se déployer. Le POD (sac de déploiement) libère progressivement les suspentes puis la voile. Durée 3-5 secondes entre l'ouverture et la voile complètement gonflée.

Dérive

Déplacement horizontal du parachutiste en chute libre ou sous voile causé par le vent. Un vent de 20 km/h dérive le parachutiste d'environ 1,5 km pendant une minute de chute libre. Navigation nécessaire pour compenser.

DGAC

Direction Générale de l'Aviation Civile. Autorité française réglementant toutes les activités aériennes incluant le parachutisme. Délivre les agréments aux écoles, certifie le matériel, contrôle le respect des normes de sécurité.

Drop Zone (DZ)

Zone de saut. Terrain homologué comportant une piste d'atterrissage pour l'avion, une zone de pliage, un hangar pour le matériel, une zone d'atterrissage des parachutistes, et des installations de sécurité (manche à air, croix d'atterrissage).

E

Effet de sol

Coussin d'air qui se forme entre la voile et le sol dans les derniers mètres avant l'atterrissage. Augmente temporairement la portance. Le parachutiste utilise cet effet en "ballonnant" pour réduire la vitesse verticale juste avant de toucher le sol.

Élévateurs

Sangles rigides reliant le harnais à la voile via les suspentes. Généralement 4 élévateurs : avant gauche/droite et arrière gauche/droite. Permettent des manœuvres rapides en tirant directement dessus (virage serré, descente rapide).

Empennage (Stabilisateur)

Petite voile rectangulaire attachée entre le parachutiste et le parachute principal. Améliore la stabilité en chute libre et réduit les risques d'ouverture dos à la voile ou en rotation. Utilisé en formation PAC et WingFlying.

EN12491

Norme européenne de certification pour le matériel de parachutisme. Définit les exigences de résistance, de performance et de sécurité des parachutes, harnais et équipements. Tout matériel vendu en Europe doit être certifié EN12491.

F

FFP

Fédération Française de Parachutisme. Organise et réglemente le parachutisme en France. Délivre les brevets, forme les instructeurs, tient à jour les statistiques de sécurité, organise les compétitions. Affiliée à la Fédération Aéronautique Internationale (FAI).

Finesse

Rapport entre distance horizontale parcourue et altitude perdue. Une voile de finesse 3:1 parcourt 3 mètres horizontalement pour 1 mètre de descente. Les voiles tandem ont une finesse de 2.5:1 à 3:1. Les voiles de compétition atteignent 4:1.

Flat (Position)

Position horizontale de chute libre, ventre face au sol, sans cambrure prononcée. Position neutre permettant les déplacements latéraux rapides. Utilisée en vol relatif (formation) pour s'approcher d'autres parachutistes.

Flare

Mouvement de freinage maximal juste avant l'atterrissage (ballonner). Le parachutiste tire fort et rapidement sur les deux commandes pour transformer la vitesse horizontale en portance verticale, réduisant la vitesse de descente à presque zéro au toucher du sol.

Formation

Discipline de parachutisme sportif où plusieurs parachutistes se rejoignent et forment des figures en chute libre. Les formations peuvent rassembler de 4 à 400 parachutistes. Record du monde : 400 personnes en 2006 en Thaïlande.

Freefly

Discipline de chute libre consistant à voler dans des positions autres que ventrale : tête en bas (head down), assise (sit fly), debout (stand up). Vitesses de chute plus élevées (250-300 km/h en tête en bas).

G

Gaine de suspente

Enveloppe textile protégeant l'âme (noyau) des suspentes. Généralement en Dacron ou Microline. La gaine se déforme et s'use avec le temps, nécessitant l'inspection régulière des suspentes et leur remplacement préventif.

Gradin (Palier)

Formation en chute libre où plusieurs parachutistes se positionnent verticalement les uns au-dessus des autres sur plusieurs niveaux. Nécessite une excellente coordination pour éviter les collisions lors du mouvement vertical.

H

Harnais

Ensemble de sangles réglables passant autour du corps et des jambes, reliant le parachutiste au parachute. Le harnais tandem passager comporte 4 points d'attache (épaules et cuisses) se clipsant au harnais de l'instructeur.

Haute veille

Ouverture du parachute à une altitude élevée (2500-3000m) pour profiter d'un long vol plané sous voile. Permet d'admirer le paysage longuement et de s'entraîner au pilotage. Utilisée pour les vols de découverte touristique.

Head down

Position de freefly tête en bas, corps vertical. Vitesse de chute très élevée (250-300 km/h). Position instable nécessitant une excellente technique. Permet des manoeuvres spectaculaires mais réservée aux parachutistes expérimentés (100+ sauts).

Hook turn

Virage à basse altitude (moins de 50m) effectué à pleine vitesse. Manœuvre extrêmement dangereuse causant de nombreux accidents mortels. L'énergie cinétique du virage se transforme en vitesse verticale, entraînant un impact violent au sol. Strictement interdite.

I

Instructeur tandem

Parachutiste professionnel qualifié pour emmener des passagers en saut tandem. Nécessite brevet d'État BEES/DEJEPS, qualification tandem FFP, minimum 500 sauts solo. Responsable de toutes les phases du saut (briefing, équipement, sortie, chute, ouverture, navigation, atterrissage).

J

Jumpsuit

Combinaison de saut en tissu résistant (cordura, ripstop nylon). La combinaison peut être ample (ralentit la chute, facilite le vol relatif) ou ajustée (accélère la chute, utilisée en freefly). Protège contre le froid en altitude et l'abrasion.

L

Largage

Action de sauter de l'avion. Le pilote donne le signal "coupez" au parachutiste pour indiquer qu'il peut sauter. En tandem, l'instructeur contrôle totalement le timing du largage.

Ligne d'ouverture

Suspente supplémentaire reliée à un extracteur (POD) qui tire le parachute hors du container lors de l'ouverture. La ligne se tend, extrait le POD qui déploie les suspentes puis la voile.

M

Manche à air (Windsock)

Tube en tissu orange monté sur mât indiquant la direction et la force du vent au sol. Indispensable pour l'atterrissage : on atterrit toujours face au vent pour réduire la vitesse sol. Une manche horizontale indique vent > 20 km/h.

Moniteur

Instructeur qualifié pour enseigner le parachutisme et former les élèves en progression PAC. Nécessite brevet d'État, qualification moniteur FFP, minimum 200 sauts. Accompagne les élèves en chute libre pour corriger les erreurs.

N

Nœuds (Suspentes)

Emmêlement de suspentes causant un dysfonctionnement partiel du parachute. Peut se produire lors de l'ouverture si le repliage était incorrect ou si le parachutiste tournait en ouvrant. Selon la gravité, nécessite soit une tentative de désobstruction soit un largage du principal et ouverture du secours.

NOZ (Non Opening Zone)

Zone interdite d'ouverture du parachute, généralement au-dessus de zones peuplées, aéroports, zones militaires. Les parachutistes doivent naviguer en chute libre pour sortir de la NOZ avant d'ouvrir leur parachute.

O

Ouverture

Phase où le parachutiste déploie son parachute en tirant la poignée d'ouverture. En tandem, seul l'instructeur déclenche l'ouverture à 1500m (sécurité). L'ouverture dure 3-5 secondes entre la traction de la poignée et la voile complètement gonflée.

Ouverture automatique

Système où le parachute s'ouvre automatiquement via une sangle reliée à l'avion. Utilisé en sauts initiaux PAC ou par les troupes aéroportées militaires. Plus utilisé en parachutisme civil moderne (remplacé par ouverture manuelle).

P

PAC (Progression Accompagnée en Chute)

Méthode d'apprentissage du parachutisme où l'élève saute seul dès le premier saut, accompagné de deux moniteurs en chute libre. Progression rapide : autonomie en 15 sauts environ contre 30-40 sauts en progression traditionnelle.

Parachute de secours

Deuxième parachute obligatoire, totalement indépendant du parachute principal. Replié tous les 6 mois par plieur agréé. Équipé d'un AAD pour ouverture automatique en cas de problème. Plus conservateur dans sa conception (ouverture fiable prioritaire sur performance).

Pilatus Porter

Avion monoplan monomoteur suisse très populaire en parachutisme. Capacité 8-10 parachutistes, monte à 4000m en 15-20 minutes, grande porte latérale facilitant les sorties en formation. Robuste et fiable, adapté au largage intensif.

Plieur

Personne qualifiée pour replier les parachutes. Nécessite brevet de plieur FFP obtenu après formation théorique et pratique. Responsabilité importante : un pliage incorrect peut causer un dysfonctionnement à l'ouverture.

POD (Sac de déploiement)

Petit sac contenant la voile repliée. Lors de l'ouverture, le POD est extrait du container, libère les suspentes une par une, puis se détache pour libérer la voile. Assure un déploiement progressif et contrôlé évitant les ouvertures brutales.

Poignée d'ouverture

Poignée rouge ou orange située sur le harnais (bas du dos ou poitrine) permettant de déclencher l'ouverture du parachute. Le parachutiste tire la poignée qui extrait l'extracteur puis tout le système de déploiement.

R

RSL (Reserve Static Line)

Sangle reliant l'élévateur du parachute principal au parachute de secours. Si le principal est largué (cut-away), le RSL tire automatiquement sur la poignée du secours, assurant son ouverture même si le parachutiste est désorienté. Sécurité supplémentaire.

Relatif (Vol)

Discipline de parachutisme sportif où plusieurs parachutistes volent en formation en chute libre, se prenant par les bras ou les jambes pour former des figures géométriques. Nécessite synchronisation parfaite des mouvements.

Rotation

Mouvement de rotation du parachutiste autour de son axe vertical en chute libre. Causé par un déséquilibre ou volontaire pour des figures acrobatiques. Une rotation incontrôlée à l'ouverture peut causer un emmêlement de suspentes.

S

Secours (Procédure)

Série d'actions en cas de dysfonctionnement du parachute principal : 1) Regarder la poignée de largage 2) Tirer fort la poignée de largage (coupe le principal) 3) Regarder la poignée du secours 4) Tirer fort la poignée du secours 5) Vérifier ouverture correcte.

Sit fly

Position de freefly assis dans le vide, jambes croisées ou tendues. Vitesse intermédiaire entre position ventrale (200 km/h) et head down (280 km/h), environ 240 km/h. Position stable permettant manoeuvres latérales rapides.

Slider

Voir Aller-retour. Rectanglet de tissu coulissant sur les élévateurs, ralentissant l'ouverture du parachute.

Solo

Parachutiste autonome sautant seul, par opposition au saut tandem. Nécessite minimum brevet A FFP (15 sauts de formation). Le parachutiste est seul responsable de toutes les phases du saut.

Suspentes

Cordages reliant la voile au harnais. Une voile tandem compte 200-300 suspentes. Fabriquées en Dacron ou Spectra, résistance 200-500 kg par suspente. Inspectées avant chaque saut pour détecter usure, nœuds, effilochage.

T

Tandem (Saut)

Saut en parachute à deux personnes : un instructeur qualifié et un passager (élève ou baptême). Le passager est relié à l'instructeur par harnais 4 points. L'instructeur gère tout le saut. Méthode la plus sûre pour découvrir le parachutisme.

Track

Technique de vol permettant de se déplacer horizontalement en chute libre en adoptant une position profilée (bras le long du corps, jambes serrées). Permet de parcourir 150-200 mètres horizontalement en 10 secondes. Utilisé pour s'éloigner des autres parachutistes avant l'ouverture.

Turbulences

Zones d'air instable causées par le vent, le relief, les bâtiments. Dangereuses pour les parachutes car peuvent causer dégonflage partiel de la voile, secousses violentes. Limitent les sauts par vent fort > 25 km/h.

V

Vent relatif

Flux d'air ressenti par le parachutiste en chute, opposé à la direction de déplacement. En chute libre, vent relatif vertical à 200 km/h. C'est ce vent qui permet de "voler" et manœuvrer en déplaçant bras et jambes.

Vidéoman

Parachutiste filmant d'autres parachutistes en chute libre avec caméra fixée sur casque. En tandem, le vidéoman saute 5 secondes avant le tandem, filme la sortie d'avion, la chute libre, l'ouverture du parachute. Nécessite minimum 200 sauts + qualification vidéo.

Vitesse terminale

Vitesse maximale atteinte en chute libre lorsque la résistance de l'air égale la force de gravité. Environ 200 km/h (55 m/s) en position ventrale standard. Varie selon position : 180 km/h en croix, 300 km/h tête en bas.

Voile

Partie textile du parachute créant la portance. Les voiles modernes sont rectangulaires (ailes volantes) à profil aérodynamique. Surface 300-370 pieds carrés pour tandem, 120-150 pour solo débutant, 70-90 pour pilotes confirmés.

Vrille

Rotation rapide du parachute autour de son axe vertical, généralement causée par commande tirée d'un seul côté trop longtemps. La voile décroche et tourne rapidement. Récupération : relâcher les commandes, contre-commande douce côté opposé.

W

Wingsuit

Combinaison ailée avec membranes entre bras/torse et jambes. Permet de planer en chute libre avec finesse 2.5:1 à 4:1 (4 mètres horizontalement pour 1 mètre de descente). Vitesse 150-180 km/h horizontal, 60-80 km/h vertical. Discipline réservée aux parachutistes très expérimentés (200+ sauts minimum).

Z

Zone d'atterrissage

Terrain plat et dégagé d'obstacles (fils électriques, arbres, bâtiments) où les parachutistes atterrissent. Marquée d'une croix ou d'un T au sol. Surface minimale 100m x 100m. Herbe ou sable préférés (plus doux que béton).

Zone de pliage

Espace couvert ou extérieur où les parachutes sont repliés après chaque saut. Doit être propre (pas de cailloux qui abîment le tissu), à l'abri du vent. Équipée de tapis de pliage, poids de maintien, outils de contrôle.

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